Tuesday, September 4, 2007

peau detache (francais)



Peau detachée
Hoda Hussein

Une ame vagabonde habite mes doigts
Serrant les figues pineuses,
Les cordes du Kinnor
Et un tas de colles utilisees pour fixer les filters des cigarettes
A une painture pas encore finie.

Mes doigts libresSe deplacent sur le clavier
Comme sur les doigts du piano scolaire
Dans la chamber de la musique
A la recreationEn cachette.

Mes doigts penetrants s'infiltre dans l'air
Et le tisse
Comme des araignes experts qui connaissent bien
Comment attraper les mouches





2 Grande mere au chaperon rouge

La dame avec les yeux de grace
Son sourir depourvu de dents la denude
Vous n'etes pas assez forte,
O dame des contes anciens.
Savez vous que representent les dents
Pour des animaux sauvages comme nous?
Nous, les enfants
On nous apprend comment lavez les dents
Comment prendre soin de nos ongles
Comment
Nous preparer pour
Une vieille dame a paine sortie de la foret
Avec un sourir depourvu de dents
Et un panier plain de pommes rouges
Assez stupide pour ne pas prendre le metrotres vite en nous voyant apparaitre
Venant de l'autoroute.





3 Vivre l'illusion

Chacun
A sa chanson aimee
Son ju prefere
Sa coiffure particuliere
Des chose qui font de lui, son proper "Etre"
Son "Etre" qui balance entre un nom qu'il n'a pas choisi
Et une realite lui est imposee
Et des annees de vie qui le guident
Vers une memoire
Qu'il n'a pas voulu necessairement adopter.


4 Un appel

Presque nus
Ils frappent les tambours a midi brulant
Ils levent les visages vers le ciel avec des cris sacrets
Ils font bouger tous les muscles et tous les os de leurs corps
Ils tendent leures mains vers
Le Plus Haut en haut:
Nous sommes ici bas
Sauve nous
Peux tu nous voir?
Nous sommes sur la planette terre
Qui est un des planettes qui circulent
Dans un des systemes solaires
Dans la voie lactee.
Ici bas nous te tendons les mains
Peux tu nous voir?
Peux tu entendre nos tambours?

Une fourmille,
qui ne peux voir que les doigts
De leurs pieds geants qui battent la terre sans cesse,
Elle frappe les mains
dont s'echappeun grain de poussiere
peur d'etre ecrase entre les deux mains d'une fourmille
geante qui pense:
"comme c'est malleureux, etre aussi petite,
que le monde ne se rend pas meme compte de ton existance"



5 la porte(trad.: collective au cipm2006)

il me dessine une porteil l'ouvre.
Comme si les portes etaient clots avant lui!
Au milieu du vide blanc
Une porte se dresse
Ouverte sur ses battants.
Que batten les battants dans le vide blanc?
Il me dessine une porte et il me laisse a elle.
Je me dresse sans perspective:
Devant la porte?
Derriere la porte?
La porte est ici
Maintenant.
Une seule porte
Et moi
Dans le vide blanc
Je recoie l'image.





6 Ahmed Mounib (chanteur nubien mort recemment)

ce ne serait pas respectable si nous dancerions ensemble
ô mort sanglotant de la bonne graine.
Vous etes tres triste
Et moi,
je suis plus aigue qu'une langue efface
Plus furieuse qu'un fleuve devie par
force
Plusieures fois
depuis le temps des pharaons
Etait-il necessaire de nous deplacer avec lui vers le drain?
Laissant derriere nous des barrages qui entravent la langueLoin de nos levres?
Etait-il necessaire,
ceder ainsi,
sagementA la mort du pere?
A moi, tu es ami, Ahmed
A toi,
je suis une palme folle son destin
De se planter,
etrangere
Dans le ceur de la capitale.






7 Rose

Une rose a tombe d'une arbre
Au milieu de la rue
Pendant que nous marchions
Nous ne l'avions pas apercu
Elle
Qui a tombéEntre nous.



8 Le gardien

Le petit crocodile a la porte de mon apartement
Garde mes reves
Et moi je garde ses petits
Don’t les eufs ont just excloses
Au coin de ma cuisine
Pourquoi cela ne pourra –t-il etre reel,
Puisque l'eau bouillant fait excloser des boulles d'air
a partir du feu?


9 Le fantome

Je dois faire semblant de mourir
Pour que tu puisse rassembler tes morceaux
Eparpilles dans l'air
Et te tenir debout devant moi.
O pauvre fantome!
Est ce a tell point
Ma matiere te fait peur?




10 Silence

Le silence est une vitre:
un chien aboie au fond de la nuit
alors on dit qu'il l'a casse





11 arbre(trad.: collective au cipm2006)

je pense que je suis un arbre
parce que je parle aux chaises en bois
je leur parle par le touché
comme un arbre aveugle.





12 L'oiseau mamifie(trad.: collective au cipm2006)

J'enterrerai dans la peinture
Tous les filters des cigarettes dont la fume a vole
Je ferai un trou pour l'oeil de l'oiseau qui s'est evapore
Un trou bleu
Appliquable a une mommie de fumeuse.




13 L'appel du coq

O monde, un jour tu me comprendra
Ainsi cri le coq jour après jour sans relai
La voix de l'espoir
Attire les anges.





14 La petite fille(trad.: Josyane De Jesus-Bergey)

Teint d’aubergine
Huit tresses courtes se dressent sur sa tête
Avec des clips dorés, brilliants
Comme si elle portrait
Son gateau d’anniversaire
Et ses bougies allumées.
Ses yeux ont la lueur
De deux ballons couleur de miel
Et de ses lèvres ouvertes sur le sourire
Jaillissent des étoiles.


15 Ce petit oiseau noir(trad.: Josyane De Jesus-Bergey)

Prudemment un petit oiseau noir
Marche sur les fils electiques
Clown nu
Dans le cirque de la vie
Tomber
Est moins grave
Que de marcher sur les cordes!



16 Une cigarette et c’est la fin du monde(trad.: Josyane De Jesus-Bergey)

le monde durera le tempsd’une cigarette.
L’histoire est de la nicotine devorée
Par le feu.
Ceci est la relation
Entre la verité et l’enfer,
Les doigts et la plume.



17 Pentium 3 et 2 chocolats(trad.: Josyane De Jesus-Bergey)

Comment peux-tu pretender etre mon ami
Alors que tu me laisses te remplacer
En ton absence
Par “solitaire XP” et deux barres de “Mars”?
Pourquoi as tu laissé trios jours
Ton mug de Nescafé
Vide
Sur le mur en bois de mon balcon?
Tu devrais l’emporter avec toi!


18 Methode de vie(trad.: Ghislaine Le Dizès)

De mon balcon
Je vois le mur
De la faculté des Beaux-Arts
Où des jeunes filles voiles
Apprennent la liberté
De creatio
nA travers des cadres vides
En bois.



19 Plume(trad.: Ghislaine Le Dizès)

Une plume en l’air a pu finalement
Se liberer
Laissant derriere elle
Le corps d’un oiseau.
Maintenant elle use
De son droit acquis
D’etre attire
Vers le bas.

20 Mon ame(trad.: Ghislaine Le Dizès)

Tu entre par la porte dans un choc
Vers le long passage de la vie.
Tu palpes la terre:
“ Ceci est ma poussiere
Ceci est ma cendre”
Dans le feu
Je suis
L’oeil du four
Et derriere mon dos
Le monde entier
Vient faire cuire
Son gateau.

21 Rythme
(version espagnole par Balbina Prior. Voir http://hodahussein.jeeran.com/spanish.html )

Mon
Coeur rouge
Bat.
Sans sang,
Mon
Coeur est violet
Et ne bat pas.:
Le rythme
Est bleu.




22 Baghdad
(version espagnole par Balbina Prior. Voir http://hodahussein.jeeran.com/spanish.html )

Hier
J’ai lu un ancien livre de poesie
Ecrit par poet un americain noir
Traduit et publié a Baghdad
En 1971

Meme un an avant que je fu née
Baghdad
Repandait la poesie.

23 Sortie
(version espagnole par Balbina Prior. Voir http://hodahussein.jeeran.com/spanish.html )

Si un jour je penserai me suicide
Je n’ecrirai pas mon testament;
J’acheterai une guillotine convenante
A mon cou
J’irai silencieusement vers les tombeaux des saints
Garnis par des pierres blanches et des enfants ailés
Declarer que les medias sont menteux
Et que j’ai echoué en protegeant l’Histoir.

Tous les cadavers decomposes
M’offreront leurs ames.

24 Nature
(version espagnole par Jose manuel sola. Voir http://hodahussein.jeeran.com/spanish.html )

Tous morts
La terre recevra nos corps comme des grains
Et nos ames s’evaporeronts
Vers le ciel
Comme une pluie possible.
Quand la pluis tombera
Elle arosera nos corps
Et nous serons tous
Finallements
Des arbres sacrés
Qui recupereront leur place
Aux paradie.

25 Guitar
(version espagnole par Laura Hernandez. Voir http://hodahussein.jeeran.com/spanish.html )
Nos vies se croisent
Pour une seconde
Dans la rue,
Dans les stations metro.
Nous n’oublirons jamais depuis
Les expressions de visages
Qu’ils offrentA nos memoires.
Eux
Absorbés par leurs espoires et tristesses
Eux
Qui ne se rapelleront jamais nos visages
Dont le regard se jette
Dans leur air
Comme une rose.

26 Le droit à disposer de soi(trad.: Ghislaine Le Dizès)

(aux jeunes de Cuba)
La sirène
Espere atteindre la terre de ses reves
Mais n’a pas le droit de posseder
Des pieds.
La palme reve
De plonger dans l’ocean
Mais elle n’a pas le droit
A une queue.
Seuls les animaux et les volatiles ont
Un droit
Fugace
A des saisons de migrations.

27 Toi(trad.: Ghislaine Le Dizès)

Où que tu ailles
Tu ne te sens pas etrangère.
Où que tu ailles
Tu n’es pas citoyenne.
Ainsi tu es debarrassée des traditions.
Toi
La voyageuse eternelle
Capturée par des liens factices.


28 Le conflit de la bonne sorcière(trad.: Ghislaine Le Dizès)

Pardonne-moi
O ma verveine mourante.
J’ai vu la maison de l’araignée
Prendre forme
S’agripper à tes branches faibles
Au coeur du vent.
Je ne l’ai pas detruite.
J’ai vu la petite araignée
Au centre de la maison
Mettre en ordre la tactique physio-geometrique
De son prochain fil,
Reconstituer sa premiere architecture,
Placer toute sa confience
En tes branches faibles.
Maintemant, apres avoir vu tout cela
Je suis incapable d’attraper mon balais
Pour detruire la maison
De la confience.




29 Le couche du soleil( trad.: collective au CIPM, 2006)

Le soir,
je bougerai lentement
D'une lenteur sacree
qui n'egratine pas l'air
J'allume une bougie pourpre
Et je plonge
dans le contraste bleu jeune de la flame.
Je contemple ma tortus
Sous la lueur de la bougie
Et je prie
Pour mon ame qui habite une tortus
Puis je continu dans la lenteur.




Je dessine des oiseaux avec des yeux jaune grave
Je mamifie un hibou
Un crocodile
Et un corbeau,
Puis je marle de la galaxie
De l'anatomie du corp humain
Des rites sacres des indigens de l'amerique latine,
Expectant une attaque militaire
Qui fera de moi
Une indigene
De la region Moyen Orient.


30 Le leve du soleil

Je m'ouvre sur le monde avec un sourir
Un regard brise qui cache une ruse
Je sais bien
Ceux qui ont bon Coeur aiment les miserables
Et les gonfles ne sont que des boules de peur
Mais simplement
Ce matin ci
Tout m'est egal




Just
Je joui le gout du liqueur chaud
Delicieux en lui meme
Et je destest le sucre comme d'habitude
Et comme une rite sacree
J'arose ma palme courte de taille dans le balcon
Et je salut de bon ceour
La carte administrative de l'Egypte
Accrochee par la clou
Sur la mur de ma chamber


31 Prendre forme(trad.: Catrhrine Farhi)

Le vie commence
Quand un palmier penche
Et qu’un mur le soutient.
La vie commence
Quand un palmier penche
Et qu’un mur s’interpose
Entre la chute
Et lui.

C’est la boue
C’est l’ombre
C’est le canal de l’eau douce.


La vie commence
Quand un palmier entre
En collision
Avec le mur d’une maison de terre
A un etage.Le palmier tremble.
Et aulieu de detruire la maison
Il fait tomber ses dates
Sur son toit.




On ne cueille pas le premier fruit
.Quoiqu’il en soit
Si le premier fruit n’est pas cuielli
Il tombe
De lui-meme.

Il convient que le premier fruit soit une date
Pour qu’il y ait pretext à jeter les noyaux.



Il convient que le premier fruit soit date
Pour que le savoir surgisse
De l’experience
Et de la douleur.
Et il convient que le premier home soit femme!
,Pour qu’il ait pretext à monter sur le toit
A decouvrir la date
Et la mordre.

La femme monte
Nettoie
Et decouvre.

De la douleur de mordre dans la premiere datte
Elle decouvre le noyau qu’elle contient
Et comprend
Que la douleur vient du fait
De mordre dans le noyau.
La connaissance commence
Quand la femme apprend
Que la douleur vient de
Là-
Dedant.

La ruse commence
Quand la femme apprendA tourner
Avec ses dents
Autour de la chair de la datte
Evitant d’approcher le noyau central.

L’ombre du palmier allonge
Une mince flèche vers la maison.
L’ombre de la maison s’allonge
Vers le canal d’eau douce
Où la femme s’allonge
Comme un ombre bleu
De l’eau du fleuve.

La beauté commence quand
Du noyau
La femme fait une epeingle
Qu’elle l’accroche
Sur le côté de ses cheuveux.

L’Etre commence
Quand la femme regarde son image
Dans le fleuve
Et qu’elle lui plait.



Et la femme commence
Quand elle penche le tronc sur le fleuve
Et que son reflet s’imterpose
Entre elle
Et la noyade.
















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